Cette semaine, j’ai envie de vous proposer une aquarelle plus détendue et moins réfléchi. Ma bibliothèque d’image regorge de belles images (de fleurs le plus souvent) et j’en ai donc choisie une et décidé de reprendre quelques éléments de cette image pour créer une sorte d’improvisation.
Sur mon image de référence, il y a énormément d’informations et je ne vais en sélectionner qu’une partie pour construire mon aquarelle. Ici je vais d’abord prendre la couleur, le jaune et toutes ses nuances, puis une partie de la structure de mon image et bien sûre, la rondeur des fleurs. Cette fois ci, je ne me soucie absolument pas que les fleurs soit reconnaissables. Mon but est plutôt de restituer cette impression d’explosion jaune.
Autant j’ai l’impression d’aimer tous les bleus possibles et imaginable, autant j’ai toujours quelque chose à reprocher aux jaunes que je possède (mis à part l’or de quinacridone). Je me suis donc décidée à essayer d’autres jaunes, et mon choix s’est porté sur le jaune de nickel azo de Daniel Smith. Et j’ai l’impression que cette nouvelle couleur possède toutes les qualités de l’or de quinacridone (transparence, subtile et en même puissante) mais donc un ton plus froid. Exactement ce que je recherchais ! Et l’aquarelle d’aujourd’hui est aussi un de mes moyens pour tester une couleur. C’est le sujet idéal pour voir si je peux avoir une couleur douce par endroit, plus puissante à d’autre. Je ne teste pas forcément beaucoup de mélanges ici, mais j’apprivoise cette couleur petit à petit.
Improvisation à l’aquarelle en vidéo
Matériel utilisé :
Pinceaux : Escoda aquario nº18, Raphaël petit gris le « 803 » nº2.
Papier : Canson Héritage grain fin.
Couleurs : Turquoise de phtalo (Daniel Smith), Jaune de nickel azo (Daniel Smith), Écarlate brûlée de quinacridone (Daniel Smith) et Or rouge aussie (Daniel Smith).
Et voici l’aquarelle terminée (cliquez pour agrandir) :