Cette semaine, dans la continuité de ma vidéo sur les pissenlits, j’ai travaillé sur un paysage de fleurs sauvages. Et je vous explique comment à partir d’une photo je suis arrivé à mon image finale.
Au cours d’une promenade, je suis tombée sur ce champs de fleurs sauvages. La variété de fleurs et de couleurs m’a de suite inspirée : il fallait que je peigne cette image. Alors j’ai pris de suite une photo de la scène, mais je me suis aussi beaucoup fiée à mon souvenir pour la recréer. Ma première étape a été de choisir les couleurs avec lesquelles je voulais travailler (deuxième image). J’ai choisi de travailler les zones sombres et les ombres dans des teintes de violet pour faire ressortir le jaune des fleur de l’arrière plan. Mon premier croquis est très rapide et peu travaillé. Il me sert de brouillon pour voir si les couleurs fonctionnent et si la composition me convient.
Ensuite, j’ai commencé à travailler une première version de la scène (troisième image). Plutôt très semblable à mon image de référence en terme de composition, mais elle m’a permise de raffiner mon choix de couleur. Des jaunes plus chaud fonctionnent mieux avec mon violet sombre. Même si cette image me plait beaucoup, je trouvais qu’elle manquait de force et donc j’ai réalisé un deuxième version, celle qui est donc en vidéo.
Un champs de fleurs sauvages à l’aquarelle en vidéo
MATÉRIEL UTILISÉ :
Pinceaux : Escoda Aquario nº18, Silver Brush Black Velvet 3/4″ forme de dague.
Papier : Arches grain torchon
Couleurs : Teinte neutre (Winsor & Newton), Bleu outremer (Daniel Smith), Bleu de cobalt (Schmincke), Verona gold ochre (Daniel Smith), Jaune winsor foncé (Winsor & Newton), Vert émeraude (Schmincke), Terre de Sienne brûlée (Schmincke), Alizarine cramoisie permanent (Daniel Smith).
Et voici donc l’aquarelle terminée (cliquez pour agrandir) :