Cette semaine je vous propose une fleur que je n’ai jamais présenté ici : les digitales. Je me suis essayé à ce même sujet il y a trois ans presque jour pour jour, voyons voir si mon interprétation de ce sujet à changé…
À gauche, mon image d’inspiration pour l’aquarelle de cette semaine, à droite une peinture de digitale d’il y a 3 ans. Et je dois dire que cette petit aquarelle est très réussie ! Les couleurs de la fleur en elle-même sont un peu trop vives (j’ai utilisé le rose opéra de Daniel Smith qui est presque fluo), mais il y a beaucoup de légèreté et de délicatesse dans cette image !
Mon objectif pour cette peinture, c’est tout simplement de prendre le temps de regarder les formes, les ombres, les couleurs et d’essayer de simplifier cela pour faciliter mon travail. Les roses, les pivoines, et les digitales parmi tant d’autres fleurs, sont particulièrement difficiles à peindre. Plus il y a des pétales, plus c’est difficile. Et plus les fleurs se superposent les unes les autres, plus c’est difficile. Une des réponses pour contrer ces difficultés, c’est de simplifier. Il faut repérer les formes principales et les ombres principales et se concentrer dessus. Il sera toujours temps de rajouter des petits détails plus tard, tant que la forme générale est juste.
Peindre des digitales en vidéo
Matériel utilisé :
Pinceaux : Escoda Último nº18, Escoda Último nº8 à sortie longue.
Papier : Arches satiné.
Couleurs : Bleu outremer (Sennelier), Amazonite véritable (Daniel Smith), Jaune de nickel azo (Daniel Smith), Laque de garance rose (Sennelier), Bleu de lune (Daniel Smith).
Et voici l’aquarelle terminée (Cliquer pour agrandir) :